Dieu que la vie est cruelle
Qui c’est-y qui l’aide à vivre
A s’asseoir quand il s’enivre
C’est-y vous, c’est moi, mais non
Accordez accordez accordez donc
L’aumône à l’accordé l’accordéon
Ils sont comme cul et chemise
Et quand on les verbalise
Il passe une nuit tranquille
Un peu d’air dans les poumons
Accordez accordez accordez donc
L’aumône à l’accordé l’accordéon
Quand parfois il lui massacre
Ses petits boutons de nacre
Il en fauche à son veston
Lui, emprunte ses bretelles
Qui retient ses pantalons
Accordez accordez accordez donc
L’aumône à l’accordé l’accordéon
Mais un jour par lassitude
Et on fera plus attention
Accordez accordez accordez donc
L’aumône à l’accordé l’accordéon